la LEGENDE de la PIERRE - LEVEE
Dans les temps anciens vint au Pays un Moine qui missionnait :
le Moine réfléchit un petit moment: et répartit
II.- L'EPOQUE GALLO ROMAINE
1- De cette époque on a trouvé à la Minée : 5 lingots , ébauches de haches plates ou bien simple saumon de bronze ..On a pensé qu'ils révélaient une cachette rituelle
Au delà du seuil de la Court
CHAPITRE III Du MOYEN AGE à la REVOLUTION
I LA PAROISSE
Les Rives maraîchines durent recevoir le Christianisme au plus tard entre le V ème et VII ème siècle ... La tradition Par sa légende du Pont d'Yeu le suggères ainsi que la vénérable croix Mérovingienne de pierre trouvée sur une voûte de l'ancienne église de Challans la Paroisse cependant , apparaît pour les premières fois seulement en 1200 et 1220 ..Elle dépend , administrativement , de l'Abbaye de Nieul d'où le vocable de son St Patron :St Hilaire et fait partie du doyenné d'Aizenay
II- LE PRIEURE
C'était le bénéfice à charge d'âmes , auquel incombait l'administration de la Paroisse ... Son siège et son fief du Bourg relevaient féodalement de Commequiers, parce que sans doute , il devait ses origines aux seigneurs de: Commequiers
Il avait son logis ou manoir , au bord de la terre de la Minée le long du passage qui descend de la route de St Hilaire de Riez vers la Guinardière les Maraîchins , en patois l'appelaient :"le Prioté
le Prieuré était très riche Il possédait la métairie du Pin avec son vaste aménage de 65 Journaux de prairies et de 66 Charruies de terres .A ce domaine s'ajoutaient : 53 Journaux de prés marais , 24 Charruies de labours , 3 Boisselées de vigne , une maison dans la rue Foulepoil et une rente féodale de 600 livres
Aussi le curé de Soullans était il regardé comme l'un des plus riches du canton .A la Révolution , par application des décrets du 9 Juillet 1790 ces domaines du Prieuré de Soullans furent mis en vente..
A l'exception : du logis prioral , d'un journal de pré , de 5 charruies de labours et de 12 boisselées de terres
et vigne dans le fief des Jolivettes
tout se liquida pour une Somme globale de
74.425 livres
A ces lambeaux rendus du séculaire Prieuré un beau destin était promis: celui de permettre à la Paroisse d'édifier en 1897 une église neuve !
La maison du Prieuré qui jusque là avait échappé à la vente sacrilège avec quelques fonds épars , fut adjugée leI7 Thermidor an VI ( 5 -8 - I798) à un grenotier de St Hilaire de Riez : Marie - Jean Gautier ..le 29 juin 1806 , son gendre le sieur Chaix percepteur à vie la cédera à la Commune de Soullans pour 2.400 Fr.
Jusqu'en 1878 : le Prieuré sera la Cure
III LES PRIEURS
Des nombreux Prieurs de Soullans ,ainsi appelait-on jadis, les curés qui se succédèrent des origines au I7 ème siècle , 6 seulement nous ont laissé leur nom en quelques pièces d'archives
I VINCENT
C'est le premier prieur connu de Soullans Il y fut curé aux environs de 1200 ... On a de lui une signature de donation de la terre des Landes et de la saline des Proises
2 Jean LORSON
Occupa le Prieuré de 1429 à 1434 ... Il était donc contemporain de Jeanne d'Arc . Sa famille était d'origine Poitevine ... Sa vie aventureuse et sa fin tragique nous sont contées aux archives de Soullans .,.En voici l'essentiel
Jean Lorson rentra dans la Congrégation des augustins ..On l'envoya étudier à Paris. A 30 ans il est Maître, de cette université puis Secrétaire de
l'Archevêque de Besançon Au concile de Constance il est au nombre des docteurs convoqués...
En 1425 , il est au monastère des Augustins de Nieul sur L'Autise En 1429 , avec d'autres bénéfices il est pourvu du prieuré de Soullans tandis que son neveu est nommé à la cure de Commequiers.L'oncle et le neveu deviennent bientôt intendants de Louis Chabot : l'un des grands féodaux de la Paroisse chargés entr'autres de gérer les immenses propriétés du grand seigneur ... En 1431 Louis Chabot décédait . Aussitôt ses héritiers élevèrent contre les intendants d'atroces accusations se saisirent du curé de Soullans et l'emprisonnèrent dans les geôles de leur château de Pressigny en Gâtine Poitevine Libéré sur intervention de l'Evêque de Luçon et du Père Abbé de Nieul Jean Lorson revint à Soullans
Mais nous sommes au seuil de l'âge de fer et de la guerre de Cent ans où tant de forces ennemies : schisme , Jacquerie batailles et factions poussent lamentablement au désarroi la France et la Chrétienté ..Si bien que nombre de querelles se vident à coups d'épées ...les querelles des héritiers de Louis Chabot contre le prieur de Soullans étaient, de celles là
Un Dimanche ils envoyèrent un gros de malandrins à Soullans avec la consigne de s'emparer du prieur L'attaque se donna à l'église alors que se chantait la Grand 'Messe.. A la faveur du tumulte provoqué , le curé Lorson put s'esquiver en hâte et gagner une sûre retraite Pourtant il était dit qu'il finirait
de Mort violente
ses tueurs ...s'appelaient jean - Philippe et Etienne Bernard . Depuis un long temps, ils le guettaient cachés dans une chapelle du vocable de N.D. du Puy , qui alors se dressait sur le Quéreux de la Borderie de la Chapelle .. et surprirent le prieur au passage en une garenne voisine de la Métairie priorale du Pin . C'était en 1434 . Ils le tuèrent malement à grand choc d'épieux ... Le 16 Juillet 1435 les deux assassins étaient pendus au gibet et étranglés
Cependant avant de mourir ils avaient dénoncé leurs complices , tous gens de Soullans : Pierre Farineau Jean Mignais Pierre Queyrand . Pierre Chauvet
Les archers du Grand Sénéchal du Poitou s'assurèrent sans peine de Farineau Mignais , Chauvet ..Queyrand leur échappa ..Il avait pris le large . Un beau jour , en proie peut- être au mal du pays il voulut revoir son petit manoir soullandais ... 15 ans s'étaient écoulés depuis les événements..., pas assez encore pour que toute mémoire fut abolie ..Il est arrêté condamné à avoir la tête tranchée.... Dans sa prison , il eut l'idée de faire écrire au roi Charles VII une humble supplique ..
Au cours de l'année 1451 le Roi octroya à Pierre Queyrand des lettres de rémission.
Il ne fut Pas exécuté
3. Jean de Grues
qui succéda à Jean Lorson ne fit que passer à la cure de Soullans Il mourut en 1436 .. Sa charge passa à :
4.Aimery De La Rouillère (dont les Archives ne mentionnent que le nom)
5. En 1466 un religieux augustin desservait le Prieuré de Soullans ..De lui, également on ne connaît que le prénom : Charles
Il ne resta à Soullans que quelques mois et fut nommé Abbé de Nieul. Son successeur fut
6. Jean Peyraud : qui était chanoine de l'abbaye de la Réau au diocèse de Poitiers
Puis pendant près de 200 ans jusqu'en 1610 , on ne sait plus rien des curés de
Soullans . Par contre de 1610 à 1792 , la liste des Prieurs- et de leurs vicaires
Soullandais s'établit sans lacunes notables
En 1610 , nous trouvons comme prieur de Soullans:.
7 MESSIRE LOUIS - GUILLONNEAU - I6IO - I64I
Il était originaire de Sallertaine mais ne résidait à Soullans que par intermittences , s'en remettant pour l'administration de sa paroisse à ses vicaires.
Premier vicaire connu : Messire Antoine Benoist ..C'est lui qui en I635 commencera à tenir les registres des actes de baptêmes
Le drame du petit cimetière : |