L'ENROCHE DU CHEMIN DE BOIS - MESNARD

le Gouvernement de Juillet avait pourtant la partie belle pour ramener la paix au Marais : User de clémence et proclamer l'amnistie plénière .
Les passions étaient trop enfiévrées pour une telle sagesse .
Sachant les représailles qui les attendaient , les fugitifs soullandais : tels Barillon , Rabreau et Caillon étaient toujours insaisissables . On les avait seulement condamnés à I6 mois de prison , par contumace . On retira la troupe pour la rem placer par des Gendarmes ... Puis on usa de policiers camouflés ... en insoumis... Mais on se connaissait trop bien au Marais pour tomber dans le piège...
Un de ces limiers éventé , par les fariniers du Pié d'Oye , ne fut il pas " éturqué tout à fait comme il faut " et bien secrètement enroché au milieu du chemin bas qui mène au Bois - Mesnard , à la première virée ... !
Enfin le Gouvernement de Louis Philippe aboutit au point d'où il aurait dû partir : à l'oubli du passé
En I839 : ce fut l'amnistie royale ...
Comme si elle n'eut attendu que cela , la grouée des réfractaires maraîchins rentrait dans le cadre normal sans heurts.. Et les conscrits se rendirent, au bureau du recrutement .Tout pur Merceron , le père d'Eugène Merceron , le perruqier de jadis , fut , en Soullans , le dernier des réfractaires .

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